Se servir dans la limite du possible de Barroso pendant les quelques jours qui restent encore dans cette campagne est d'ailleurs une bonne opportunité pour les candidats choisis par le Président. Par ailleurs, en imposant comme cirtère de réussite de leur entreprise le simple écart entre listes UMP et listes socialistes, Sarkozy et les siens évitent de focaliser l'attention de tous sur l'aspect très minoritaire des listes du Président. Une bonne partie de la presse jouant le jeu présidentiel, au soir du 7 juin, il sera alors très facile d'expliquer aux français que l'élection européenne de 2009 est une victoire pour le Président. Alors, vous l'avez compris, la seule façon d'indiquer dans son vote un refus de Sarkozy c'est à l'évidence de ne pas voter pour les listes de droite et surtout, en soutenant dans chacune des régions la liste du Parti socialiste c'est la seule manière d'interdire au Président de crier victoire au prétexte que l'écart serait…