Alors qu’en France, tant de lieux invitent à la flânerie, le Québec, créateur de mots, nous permet aussi le flânage. Dans les deux cas, il s’agit de balade, de déambulation, voire d’errance. Parfois, les autorités s’agacent de nos badauderies, assimilées peut-être à du désœuvrement, voire de la fainéantise, et le font savoir :
photo : gare routière de Montréal
Mais les badauds terriens que nous sommes tous s’en insurgent et le font savoir également, en scandant haut et fort le droit à la flânerie :
Que se soit de la flânerie ou du flânage, je suis une flâneuse convaincue et rien ne m’empêchera de flâner quand l’envie me prend. Ainsi, je musarderai, traînerai, lanternerai, m’attarderai et pendant tout ce temps, la Terre continuera à tourner.
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