Paru le 2009-05-27 16:59:00
Brest, France - L'armateur du cargo libérien soupçonné d'avoir procédé à un dégazage volontaire (voir article) devra verser 300 000 € de caution pour voir son navire reprendre la mer.
Un cargo battant le pavillon libérien et soupçonné de pollution volontaire a été dérouté mardi. Il s'est amarré au port de commerce de Brest mercredi matin, après avoir refusé une première fois de suivre les instructions de la flotte La Motte Piquet.
Si, "pour l'instant le refus d'obtempérer n'est pas constitué", précise le parquet de Brest, le montant de la caution a quant à lui déjà été fixé à 300 000 €, et le cargo ne pourra pas reprendre la mer tant que son armateur ne l'aura pas versé.
La nappe d'hydrocarbures observée dans le sillage du Matterhorn s'étendait sur 20 kilomètres de long et 200 mètres de large alors que le cargo se situait dans le rail d'Ouessant.