Mercredi, 27 mai 2009
Pour y arriver, il aurait fallu qu’elle réduise sa dette. Mais les détenteurs de débentures d’un montant de 27 milliards de $US ont refusé in extremis hier de convertir ces débentures en actions.
Vous vous souvenez sûrement du fameux slogan: ” Ce qui est bon pour General Motors est bon pour le pays “. Ces paroles furent celles de Charles Wilson en 1952 devant le Sénat américain. Il était alors le grand patron de GM et il auditionnait pour le poste de Secrétaire à la Défense que le président Eisenhower voulait lui confier.
La prestation du président de GM, Rick Wagoner, devant le Congrès à l’automne 2008, a été moins glorieuse. Il s’est fait traité de tous les noms pour s’être déplacé en jet privé alors que la compagnie était au bord de la ruine et qu’il n’avait aucune solution à présenter. Il démissionna le 29 mars 2009, forcé dit-on par l’administration Obama. Dès lors, il était clair que celle-ci avait décidé de se substituer à la direction et de prendre les rênes de la compagnie.
L’investissement du gouvernement américain pour rebâtir GM et relancer l’industrie automobile américaine, bien que difficile à évaluer, pourrait atteindre jusqu’à 100 milliards de dollars. C’est un immense pari que prend l’administration Obama. La réussite ou l’échec de cette initiative va marquer l’économie américaine pour de nombreuses années à venir.
Photo:Branchez-vous.com
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