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A lire ou relire (et en plus c'est rapide) : L'étude du Committee to Protect Journalist (CPJ) qui dresse le classement des 10 pays les plus sévères vis-à-vis des blogueurs.
Avec comme grand vainqueur la Birmanie, dont la junte au pouvoir ne lésine pas sur les excès de zèle : 59 ans de prison pour un blogueur qui avait filmé le passage du cyclone Nargis l'année dernière, ça fait quand même beaucoup.
Suivent ensuite l'Iran, la Syrie, Cuba, l'Arabie Saoudite, le Viêt-Nam, la Tunisie, la Chine (lire à ce sujet le très intéressant livre de Pierre Haski, "Internet et la Chine"), le Turkménistan et l'Egypte.
Plusieurs critères ont été retenus pour mesurer le degré de tolérance des pays étudiés vis-à-vis des blogueurs : Obligation pour ces derniers de déclarer leur véritable identité, filtrage des pages web, harcèlement judiciaire, peines d'emprisonnement, etc.
L'association annonce même que le nombre total de blogueurs emprisonnés dépassait celui des journalistes traditionnels. Ce qui reflète bien la montée en puissance du web comme source d'information, et surtout comme outil de promotion de la démocratie (quand il est utilisé à bon escient)...
Photo Reuters