Imaginons le problème suivant, apparemment simple, mais...
Prenons une grande entreprise, à la pointe du progrès technologique.
Imaginons que ses carnets de commande soient remplis pour des années, et même qu'elle ait accumulé des profits importants depuis des années.
Supposons maintenant que cette entreprise ait pris du retard dans le lancement d'un nouveau produit-phare.
Que faire?
A priori, la réponse, c'est : embaucher pour rattraper le retard, pas vrai?
Eh bien c'est la que commence la devinette : apparemment non.
Avant de prendre la poudre d'escampette (*), les propriétaires de l'entreprise proposent au contraire de réduire les effectifs et de vendre des sites.
Toute ressemblance avec une entreprise existante ou ayant existé, serait laissée au travail de votre imagination, chers lecteurs.
Deux indices? D'accord!
Alors, le premier, c'est qu'il s'agit d'une entreprise qui a été livrée aux actionnaires privés par le gouvernement où siégaient Mme Royal, MM.Strauss-Kahn puis Fabius, soit les trois candidats à l'investiture socialiste.
Le second, donné en images, est un indice (vous n'avez pas encore trouvé? allons!), mais c'est aussi une question.
La presse rapporte en effet ce matin ces propos tenus dans manifestation de Saint Nazaire "Face à une attaque comme ça, on devrait déjà commencer par bloquer les chaînes ! On a une arme, on ne l’utilise même pas.".
Question : peut-on rêver que cette fois-ci, le bon sens l'emporte et que l'usage de cette "arme fatale" fasse fuir les prédateurs?
(*) Le groupe Lagardère, pour ne pas le nommer, a investi lors de la création d'EADS 120 millions d'euros. Avant de rendre publiques les difficultés sur l'A 380, il a revendu la moitié de ses actions et en a retiré ... 2 milliards d'euros!