Confessions of a shopaholic (enfin pas vraiment)

   

Franchement, j’ai trouvé ce film vraiment trop naze. J’entends par là, un peu stupide.

Autant que le bouquin tu me diras ?

Hé bien, le truc c’est que le bouquin je l’ai bien aimé lorsque je l’ai lu il y a de cela plus de cinq ans, depuis j’ai lu dernièrement les multiples suites et c’est là que j’ai commencé à trouver ces bouquins stupides.

Serait-ce l’âge qui me rendrait moins fun, cool et bon public ?

Je ne saurais le dire, mais il est certain que même si à l’époque où j’ai lu le premier livre de la série, je me suis plus ou moins reconnue dans les délires financiaro-shoppesques de Becky Bloomwood ce qui a certainement contribué à mon intérêt pour l’histoire et son héroïne, maintenant tout a changé car contrairement aux apparences, je ne suis pas prête à vendre père et mère pour continuer à acheter pour acheter.

Car c’est bien cela être shopaholic, peu importe ce que tu achètes, ce qui te fait triper c’est le fait d’acheter, n’est-ce pas ?

Certes, j’adore avoir des choses nouvelles dans mon dressing, parfois il m’arrive d’oublier que j’ai déjà certaines choses enfouies dans mon placard, je me suis déjà mise dans des situations financières plus que délicates pour acquérir une énième pièce dont j’estimais avoir réellement besoin à un moment donné, oui tous les symptômes de la shopaholic sont là, je te l’accorde, mais Becky a une pointe de folie hystérique dans son délire consumériste que je n’ai pas du tout et c’est cet aspect du personnage qui a fini par m’agacer et que j’ai commencé à trouver de moins en moins drôle au fil des livres, et que j’ai finalement trouvé totalement ridicule dans le film.

Acheter autant de fringues onéreuses pour finir par ressembler à un sapin de Noël, franchement c’est carrément du gâchis non ?

Quelle horreur fashionesque n’est-ce pas ?

Tiens, j’ai failli m’acheter la même coque rose pour mon MacBook

Jusqu’à ce que je décide qu’entre le disque dur externe rose, et la housse de portable rose, que j’ai déjà, ça faisait un peu beaucoup !

En revanche, ce film m’a tout de même fait sourire par les différentes mimiques de l’actrice à chaque fois que Becky faisait une bêtise ou se retrouvait dans une situation embarrassante.

En plus elle est vraiment trop mimi Isla Fisher.

Et son mari c’est Borat (Sacha Baron Cohen)

En tout cas, le film étant à 90% fidèle au livre, si tu es déjà fan inconditionnelle du livre, tu risques de passer un très bon moment en allant voir le film.

C’est juste que je trouve tout ça un peu trop écervelé à mon goût (qui l’eût cru !), pourtant j’aime bien la légèreté en temps normal, mais là il n’y a vraiment aucune substance !

Trop de vent, tue le vent !

Tags : Cinéma