Le marché et la finance, ça, c'est étonnant, doit se dire Dieu dans son infinie sagesse, lui qui a finalement participé à la création de ces deux abîmes de l'esprit. Car il suffit que Barnes & Noble annonce que ses ventes ont chuté, mais moins que prévu, pour que Borders nous envoie... des résultats assez similaires.
Mystères... Pour le premier trimestre fiscal, clôt le 2 mai, les pertes d'exploitation grimpent à 86 millions $, plaçant l'action à 1,44 $ pièce, là où un an plus tôt, elle était vendue à 53 cents...
Mais les ventes ont bien chuté de 12,1 % annonce le groupe, avec un chiffre d'affaires en berne de 19,9 %, à 76,9 millions $. Ron Marshall, à l'annonce de ces chiffres déclare qu'il va falloir maintenir « une discipline financière » telle que la société l'a instaurée depuis quelques mois. Borders peut encore largement améliorer sa situation « et c'est notre objectif à compter de maintenant ».
Plusieurs mesures pour affiner encore le flux de livres sont en discussion avec les éditeurs et l'on ne prévoit pas non plus un deuxième trimestre des plus flamboyants. L'expansion de la section pour enfants, annoncée voilà quelque temps, devrait permettre de faire remonter la pente.