Les britanniques ont mal pris cette réflexion de Chabal à un confrère qui lui posait une question en anglais : "Ici on est en France, on parle français."
Conséquence : une pluie de critiques se sont abattues dans les journaux anglais à propos de cette réponse de l’icône du rugby français au point que celui-ci a cru bon présenter ses excuses à la conférence de presse quotidienne de Marcatraz :
On venait de sortir d’un gros entraînement difficile qui avait duré environ trois heures. Ça fait longtemps que je n’ai pas parlé anglais. J’ai perdu un peu mon anglais et je parle très mal. J’étais fatigué et ça allait être catastrophique. On m’avait déjà posé beaucoup de questions en français et j’estimais qu’il pouvait reprendre mes propos et les traduire. Cela a été manipulé par certains télévisons qui sont en face de moi d’ailleurs.
Si Chabal cherche un avocat je propose mes services pour lui donner entièrement raison à "l’homme des cavernes". Je rappelle à nos amis britanniques que le français est l’une des langues officielles des Jeux imposée par son rénovateur Pierre De Coubertin. Pourtant cette langue tend de plus en plus à disparaître des communiqués officiels au seul profit de la langue anglaise. Ce qui est indécent.
Alors, pour une fois qu’un champion de rugby met les anglais à 10 mètres, les invitant à avoir la courtoisie d’accepter les réponses dans la langue du pays organisateur de cette Coupe du Monde, je le soutiens sans réserve et je trouve regrettable qu’il se soit cru obligé de s’excuser.