La beauté, toujours célébrée, eut selon les époques une valeur variable : associée au divin et au Bon dans l'Antiquité, elle fut aussi, dès cette période, l'objet d'une réflexion critique (mythe de Narcisse) ; au Moyen-âge, sous l'influence du christianisme, l'intérêt pour la beauté du corps est certes parfois considérée comme un vice amenant au péché, mais il s'exprime à travers certains thèmes iconographiques (le fontaine de Jouvence) et les saintes proposée comme modèle de vertu, de chasteté et de piété sont toujours représentées dans les plus beaux atours, à l'image de Sainte Barbe.
Nous sommes donc bien sûr au coeur de la question de l'identité française et européenne et l'on aura tout intérêt à se pencher sur le sujet. A noter que la revue Histoire Antique et Médiévale consacre un Hors-série (n°18, mai-juin 2009) à l'exposition de Cluny.
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A. P.