Toutes ces micro-contrariétés...

Publié le 27 mai 2009 par Cecile Berthelon @walinette

On parlait un de ces jours derniers de tous les petits bonheurs quotidiens, toutes ces petites choses insignifiantes mais qui rendent la vie sinon douce, du moins supportable.
Et bien le contraire existe aussi vous aviez remarqué ?

Comment les petits grains de sable, les petites contrariétés de rien, peuvent parfois nous gâcher la journée. C'est con hein, de s'arrêter à ça, mais des fois PUTAIN QUE CA FAIT CHIER ! (s'cusez...)

Dans l'ordre, ces jours-ci, j'ai :

- LA DENT, the tooth, la quenotte, le truc qu'on en vient pas à bout même à coup de Dologel ou autre baume qui fleure le caramel. Elle veut pas percer la garce. Et pourtant elle est pas loin. Et elle se fait rattraper par toutes ces consoeurs du bas jusqu'à la canine. Z'allez voir que c'est 6 d'un coup qu'il va nous sortir, le Clairon...

- Les travaux qui ont du mal à avancer. Deadline le 30 juin où on rend les clefs. Y'a pas, la dalle est pas sèche, on peut pas mettre le parquet, c'est pas faute de mettre le chauffage à fond pour régler le problème. Z'avez déjà essayé de monter des meubles de cuisine par 32° dehors, avec un plancher chauffant réglé sur 40 ? Le Zhom oui. Et il a les pieds qui ont doublé de volume...

- Maison toujours, ou plutôt jardin (?) ou devrais-je dire morceau de pré en friche. Pas eu le temps de planter le gazon, ça commence à être trop tard, trop chaud. Moralité, il va falloir attendre septembre. Donc outre la pauvreté esthétique estivale qui nous attend, le problème principal est que notre futur jardin paysager devient DUR DE LA MOTTE. Alors que pas aplati. On va rigoler quand va falloir biner...

- La télé Orange, branchée sur la livebox "qu'on n'a pas d'alternative car paumé la télécommande on peut pas régler les chaines"  et qui merde SYSTEMATIQUEMENT à 20h40.
Bon, vous me direz : c'est pas foncièrement dramatique vu la qualité de la télévision française.
Oui mais tout de même. Imaginez-vous après une journée de dur labeur, avoir été cherché une pizza, du rosé bien frais, installés en plateau-repas, un Clairon au lit, confort devant la-dite télé, prêts à regarder la Nouvelle Star.
Et ben manger une piz' devant un écran noir ça a un côté terriblement agaçant à la limite de l'humiliant.

- Les Fourmis. Et je ne parle pas du roman de Werber là. Mais de la version télé-réalité. Qui serait tournée chez nous.
Une chienlit ces trucs. On en fait des cauchemars dites donc. Moralité, y'a des petits monticules de marc de café dans tous les angles de la maison et un piège à l'entrée. C'est super design je vous dis (et super méga tip top pour faire le ménage)

- Ca sonne à la porte. Quand on est encore en pyj' avec un gommage en cours sur le visage. Qu'on éponge tant bien que mal, moralité reste des grains dans les sourcils, mais on a tout de même de la chance il est pas vert. C'est ma copine la factrice, qui m'amène mes sandales à plateaux Ash. Les sublimités vues hier.
Ben vous savez quoi,  rarement porté un truc aussi instable..

Pourtant, elles sont belles hein ? (et pô cher, 36 euros sur Private Outlet, que c'était)

Allez, ça ira mieux demain ! (et y'a intérêt car je suis à Roland Garros...)