Plusieurs artistes contemporains s’intéressent à la merde depuis les années 1960.
SVP! Ne cherchez pas le côté péjoratif, cherchons ensemble le positif aujourd’hui! Rappelez-vous, nous avons toujours dit que l’art est à l’image de la vie. Voici une installation de l’artiste américain Paul McCarthy, « Complex Shit » – un gigantesque amas de crottes de chien gonflables. L’oeuvre a été exposée au Zentrum Paul-Klee, à Berne.
Image : AFP
Pour des non-habitués à l’art contemporain, ne vous contentez pas au sens primaire du mot « merde », ne vous lancez pas trop rapidement sur une piste de signification mythique et profonde. Ce n’est pas bien de vous précipiter, ni dans l’une, ni dans l’autre. Pour comprendre une oeuvre parfois difficile à cerner, il faut se laisser imprégner, sentir… (au sens propre, SVP!) sa présence.
Nous, nous nous sommes demandé que signifie le mot « Complexe » dans le titre… et nous sommes arrivés aux questionnements suivants :
- Est-ce pour désigner l’ensemble de sentiments humains et de représentations, souvent acquis dans l’enfance, partiellement ou totalement inconscients, pourvus d’une puissance affective qui organise la personnalité affective de chacun?
- Est-ce un ensemble d’immeubles ou d’installations qui concourent à un même but, sous un même toit? Cela signifie-t-il que chacune de ces gigantesques matières fécales en crottes brunes représente symboliquement une partie d’un complexe imaginaire?
- Ou peut-être, signifie-t-il que ce tas de merdes de chien est composé de nombreux éléments reliés entre eux d’une telle façon qu’il soit difficile à analyser et à comprendre?
Voyez-vous, il y a là un début de quelque chose… réfléchissons ensemble! Si ça vous tente…