Avec la suppression de la publicité sur le service public après 20 heures (ce qui me rappelle qu’un samedi soir avant « on n’est pas couché » le sublime talk-show présenté par Laurent Ruquier, je suis tombé sur une vraie page de pub et que je n’ai réagi que cinq minutes trop tard pour l’enregistrer et la dénoncer vivement), la météo est diffusée à 20h35.
Evidemment la concurrence n’est pas en reste. Ainsi TF1 propose Le Temps est à l’Orage [TF1 ; 20h45] une sorte de Twister cyclonique familial en 2CV avec un Pierre Mondy au sommet de sa retraite et une ribambelle d’acteur prêts à prendre la relève…
Idem question météo, sur Arte, mais en plus relevé : Quai des Brumes [Arte ; 20h45], à croire que la chaîne franco-allemande aurait dernièrement dépouillé un ciné-club ! Le fameux « T’as de beaux yeux, tu sais », suivi du simple « Embrassez-moi »… c’était facile à l’époque, allez retenter cette technique, vous ne m’en direz pas des nouvelles… Là, encore donc pas besoin de s’étendre.
Avec Jarhead, la Fin de l’Innocence [NRJ12 ; 20h35] on avait souvent annoncé l’avènement du film de guerre… du Golfe. Ce long-métrage réussit surtout à montrer combien on peut s’emmerder sur le front… une évidence rarement rendue dans le cinéma de guerre, où ça crapahute beaucoup, en tirant tout le temps, parce qu’après tout c’est ce que vient voir le spectateur, les jeux auxquels il jouait petit… Le souci de Jarhead (et cet avis est très personnel, donc assez universel), c’est qu’à montrer combien on s’emmerde, on s’emmerde vraiment. De ce côté donc, pas vraiment réussi du tout, on s’enlise, on s’ennuie, on regarde sa montre, et on se demande pourquoi on a pas regardé Le Flic de San Francisco [TMC ; 20h40], une sorte d’Eddie Murphy légèrement tressé et stressant qui copie collie le Flic de Berverly Hills où il était bien moins tressé, mais n’avait pas à sa disposition le relief urbain de Frisco la propice aux cascades, ni les cable cars.