On y discutera notamment de l'idée de créer des équipes mobiles d'agents pouvant intervenir pour des missions de contrôle et de prévention dans les établissements scolaires. Ils auraient alors un pouvoir de fouille, pouvoir donné également aux chefs d'établissements.
Un système d'amendes serait proposé à l'égard des familles dont l'enfant aurait introduit des armes dans son établissement. La mise en place de portiques de détection sera également étudiée. Mais, même au sein du gouvernement, ces propositions ne font pas l'unanimité. Michèle Alliot-Marie ne croit pas vraiment à cette pénétration de la police au sein des écoles.
Des contre-propositions ont été émises par des professionnels qui réfléchissent depuis longtemps aux questions propres à la violence en milieu scolaire. Georges Fotinos, auteurs d'enquêtes sur le sujet, propose la création d'un nouveau métier, faisant le lien entre pédagogie et sécurité. Pour Claude Lelièvre, historien de l'éducation, il ne faut plus laisser d'enseignants débutants dans les établissements les plus sensibles et mettre en place des équipes réellement stables.