Alors que nous recevons chaque jour des nouvelles alarmantes, révoltantes, désespérantes des Festivals Lieux et autres manifestations de l’esprit de convivance,
Voici une terriblement bonne nouvelle, celle de la naissance de LAMA
en phares, en scènes inventées une veillée, en parking, en hangar à bateaux des musiques aventurières
et pour cause, un des cosmiques de la planète Marcoeur concocte ce festin.
Un festival réparti sur l’année (renseignez vous) les derniers vendredi des mois. Il y aura La fanfare les Chevals, la Soustraction des Fleurs, du Théâtre Musical, Pierre Bastien etc.
Ouverture en deux solos Bach - Britten - Mandingue le vendredi 29 mai :
Celui de Sambou Kouyaté, à la kora, probablement au chant aussi. Des chansons en partie héritées de la famille, bouturées au fil des rencontres musicales d’un génie actif. Des compositions, dont certaines c’est certain, rejoindront le répertoire traditionnel. Un jeu particulièrement vigoureux, jaillissant.
Celui de Noémi Boutin, violoncelliste au souffle ravissant qui jouera Bach et Britten.
Les dernières fois j’eus la chance de découvrir Dutilleux, et puis Crumb entre ses mains. À ces oeuvres dont la trajectoire déroute, met en état de qui-vive, elle répond habitée d’un cheminement subtil qui nous mène à une transe intérieure, ponctuée par le choc émotionnel de quelques accords fous qu’elle attaque avec autant de grâce que de hargne somptueuse.
Avec Noémi Boutin, un disque paraît, celui du Trio Cérès avec le trio pour piano de Ravel en la mineur (avez vous vu “Un coeur en Hiver”?) un disque pour inventer autant de coins du feu que possible, en compagnie aussi de Gabriel Fauré et Philippe Hersant.
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