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Comment bien choisir son assurance habitation

Publié le 08 août 2007 par Aurélia Denoual

Locataire ou propriétaire, il est impératif d’assurer l’appartement ou la maison que vous habitez. Et il faut l’assurer entièrement, c'est-à-dire assurer la construction elle-même, mais également tout ce qu’elle contient. Néanmoins, et peu de gens le savent, aucune loi ne vous oblige à souscrire une assurance habitation pour votre logement si vous êtes propriétaire : une simple assurance responsabilité civile pourrait suffire. Cependant, en cas de sinistre, non seulement vous devrez reprendre à zéro votre investissement, mais vous pourriez être considéré financièrement responsable des dégâts occasionnés aux biens de vos voisins… Tout est donc fonction du niveau de risque que vous accepter d’assumer…

Evidemment, l’assurance n’empêchera pas un accident de se produire… Mais son existence permettra de prendre en charge les dommages causés à autrui (ou aux biens d’autrui, notamment pour les locataires). Pour les propriétaires, et en cas de gros dommages, ce sera la garantie de pouvoir reconstruire son logement sans avoir à tout repayer… Et également la garantie de pouvoir le rééquiper.

Attention à la franchise…

Pour bien choisir son assurance, il est impératif de comparer les niveaux de couverture proposés par les différentes compagnies. En effet, les prix sont libres, de même que la formalisation des clauses et des franchises. Il n’est pas rare qu’une compagnie ou un courtier, pour faire baisser le prix d’un contrat, augmente par exemple le niveau de la franchise. Avec un tel contrat habitation, vous payerez bien sûr de faibles mensualités, mais en cas de sinistre, vous ne serez remboursé que pour des dégâts d’un montant supérieur à la franchise… Pour des accidents n’occasionnant que de faibles dégâts, comme un dégât des eaux par exemple, il est du coup possible que vous ne soyez pas remboursé ! Il convient donc de bien peser le niveau de franchise acceptable.

… ainsi qu’à la définition de « vétusté »

La plupart du temps aujourd’hui, les assureurs proposent un contrat « multirisques », qui inclut à la fois les dommages immobiliers (l’habitation) et mobiliers (vos biens à l’intérieur de l’habitation, comme les meubles par exemple). Sur ce dernier point, il conviendra d’être particulièrement attentif. En effet, les assureurs peuvent appliquer une décote à la valeur des biens en fonction de leur âge (on parle de vétusté). D’un assureur à l’autre, la décote de valeur liée à la vétusté peut être très différente. Certains contrats proposeront au contraire le remboursement « à neuf » de vos biens détruits. Attention là aussi : d’une compagnie à l’autre, la valeur dite « à neuf » ne recouvre pas le même sens. A vous de vous faire préciser ce que l’assureur entend par cette formule…

Dernier point, et pas des moindres concernant l’immeuble lui-même : le contrat ne couvrira la valeur de reconstruction que sur le nombre de pièces indiqué dans votre souscription. Si, comme cela arrive parfois, vous « oubliez » de déclarer l’aménagement de combles en pièces d’habitations, en cas de sinistre, ces aménagements ne seront pas remboursés…

Et quand l’accident survient…

Dégât des eaux, incendie, explosion… Nous ne vous le souhaitons pas. Mais que faire lorsque cela vous arrive ? Dès le constat d’un accident, vous avez 5 jours ouvrés pour en aviser votre assurance, par lettre recommandée avec accusé de réception. Dans ce courrier, n’oubliez pas de mentionner votre nom et votre numéro de police d’assurance. Vous y décrirez très précisément l’accident et ses conséquences : date et nature du sinistre, et une description détaillée des dommages. Si le voisinage a subi des dommages liés à ce sinistre, n’oubliez pas de les mentionner.

Technorati tags: assurance, habitation, franchise, vétusté

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