Un évènement qui a autant d'importance que la coupe du monde de rugby, importance en terme de popularité, de notoriété, de médiatisation, mais également de fonds investis, ne pouvait pas passer à côté de problématiques d'assurance : pour assurer, les organisateurs de la coupe du monde de rugby 2007 ont du passer par les assurances.
C'est ce qu'explique Marianne Lagrange, au sein d'un article paru dans La Tribune le 7 septembre dernier : "Assurer la Coupe du monde de rugby, une équation complexe".
La journaliste indique ainsi que l'organisateur de cette coupe du monde, le Groupement d'intérêt public Coupe du monde de rugby 2007 (GIP), ne dispose que de l'exploitation du droit de billetterie pour faire fonctionner une mécanique faisant entrer en jeu 20 équipes internationnales et 2,4 millions de spectateurs. En effet, l'ensemble des droits (image, billetteries, retransmissions etc.) sont dans les mains de l'organisation internationale de rugby (IRB), et pas du GIP.
Une seule source de revenu pour un des évènements sportifs les plus médiatiques au monde cette année : le GIP avait tout intérêt à s'assurer pour que tout aille bien.
L'un des plus gros morceaux pour le GIP a été de contracter une assurance annulation pour l'évènement. Aucun chiffre n'a été communiqué, mais à l'époque de la Coupe du monde de 1998, le montant de 460 000 euros circulait, soit près de 4 % du total du budget total pour une couverture globale de 152 millions d'euros.
L'autre grand dossier pour les assureurs vient ensuite : la responsabilité civile de l'organisateur, avec une problématique supplémentaire par rapport à la Coupe du monde de football de 1998, la prise en compte de risques terroristes. Ici, encore, aucun montant officiel n'a été dévoilé.
Espérons que ni l'un ni l'autre de ces contrats n'auront à être honorés.
Technorati tags: rugby, coupe du monde, assurance