Entrée en matière immédiate
“Accroches-toi, le début n’est pas facile”. Voilà ce qu’on m’avait dit en me prettant le premier roman de la saga Millénium. Et effectivement, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher ; le début du roman m’a même prodigieusement ennuyée. La bonne surprise du film c’est que les débuts du roman ont été mis de côté. Le réalisateur voulait qu’on entre en quelques minutes dans l’univers de Stieg Larson, et pour le coup, c’est réussi. Pas de temps mort, pas de prélude lent et pénible… le film s’ouvre sur la fin du procès de Mickaël dans l’affaire Wernstrom, et c’est tant mieux !
Focus sur la relation Mickaël - Lisbeth
Lisbeth Salander est pour moi le personnage des romans qui a le plus de corps et d’intérêt. N’en déplaise aux journalistes qui se passionnent pour les enquêtes de Mickaël. Noomi Rapace, la jeune actrice (inconnue) qui a été choisie pour incarner son personnage à l’écran est exceptionnelle. C’est Lisbeth.
Que la relation Mickaël - Lisbeth soit celle qui tient toute la place à l’écran est un choix que je ne peux qu’applaudir. Erika reste au second plan, de même que les aventures de quelques soirs de Mickaël avec une femme de la famille Vanger. Allons à l’essentiel
Avec une réserve tout de même
Il en fallait bien une… Et c’est indubitablement cette scène de sexe entre Mickaël et Lisbeth. Que Lisbeth prenne un plaisir visiblement délectable à passer ses mains dans la fourrure du torse de Mickaël alors qu’elle partage son lit avec une femme habituellement (désolée de dévoiler quelque peu le suspens du film pour ceux qui n’auraient pas lu le livre), je n’y crois pas… Un torse imberbe encore… mais velu de la sorte, non définitivement !!!
Certes Stieg Larson a forgé des personnages tout en nuances et complexité. Malgré tout, j’ai tendance à penser que Lisbeth est plutôt lesbienne (notez le “plutôt”), et qu’en cette qualité (si si, qualité :P) elle ne peut pas apprécier un torse plein de poils.
Lisbeth Salander, Michael Blomkvist, Millénium, Noomi Rapace, roman, Stieg Larrson