World MS Day en Belgique

Mercredi sera la première Journée mondiale de la sclérose en plaques (SEP), occasion à laquelle la Fédération internationale de la sclérose en plaques (MSIF), qui coordonne cette journée, veut mobiliser l'attention des dirigeants, des médias et du public sur les aspirations principales des quelque deux millions de personnes atteintes, indiquent mardi les organisateurs dans un communiqué de presse.

L'accent sur l'emploi et le quotidien
Concernant leur qualité de vie, les préoccupations quotidiennes des patients ont principalement trait à l'aménagement de leur domicile pour prolonger leur séjour à la maison, le maintien de leur emploi ou l'amélioration des conditions de mobilité.

Ces revendications seront portées mercredi par les ligues belges de la sclérose en plaques, membres de la MSIF, qui organisent différentes manifestations au cours de la journée. Le détail des actions organisées est disponible sur le site www.ms-sep.be.

Sous le slogan "Rejoignez le Mouvement Mondial. Stop à la SEP", dans plus de 50 pays, les associations de patients organiseront des actions destinées à mieux faire connaître la maladie et à rendre hommage à ceux qui en souffrent et à toutes les personnes qui y sont confrontés.

De nombreux artistes et autres personnalités ont d'ores et déjà manifesté leur solidarité à la cause sur le site www.worldmsday.org. Les organisateurs prévoient l'organisation annuelle de cette journée chaque dernier mercredi du mois de mai.

Encore trop d'inconnues sur la maladie
En Belgique, on estime à plus de 10.000 le nombre de personnes atteintes de SEP. Au niveau mondial, les personnes souffrant de SEP sont plus de 2 millions. Deux fois plus de femmes que d'hommes sont touchées par cette maladie, sans que l'on sache, à ce jour, ni pourquoi ni comment la maladie se déclenche.

La SEP est la pathologie du système nerveux central la plus répandue chez les jeunes adultes. Le profil de la maladie est quasiment imprévisible et diffère d'une personne à l'autre.

A ce jour la sclérose en plaques n'est pas guérissable. Les neurologues disposent d'une série de traitements qui ont pour effet d'atténuer les phases inflammatoires de la maladie. De nombreux traitements symptomatiques permettent de pallier en outre les effets seconds de la maladie. "Mais c'est à peu près tout. C'est pourquoi la recherche scientifique reste primordiale et il est important que des chercheurs poursuivent, dans le monde entier, à déterminer les causes profondes de cette maladie invalidante", conclut le communiqué.

source: InfoMonde.be