Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives, réitère son opposition à l’utilisation de tests ADN pour les candidats à l’immigration dans les procédures de regroupement familial.
Les députés ont adopté dans la nuit le projet de loi sur “la maîtrise de l’immigration” intégrant cette mesure qui est assortie d’une période expérimentale de deux ans.
“Je ne suis pas favorable à cette idée et je compte sur le Sénat pour ne pas s’engager dans cette voie”, a expliqué sur RTL Martin Hirsch, troisième membre “d’ouverture” du gouvernement a exprimé ses réserves, après Bernard Kouchner (Affaires étrangères) et Fadela Amara (Ville).
“Les principes éthiques qu’on a mis en place pour l’ensemble de la population française ou ayant envie de vivre en France font partie de l’identité nationale. Défendre cette identité, cela veut dire parfois renoncer à des techniques nouvelles ou séduisantes”, a-t-il ajouté.