Petit tour d'horizon non exhaustif des titres qui auront marqué mon Cannes imaginaire.
-Adieu Gary de Nassim Amaouche (primé à la Semaine de la critique): une banlieue industrielle française qui se transforme en décor de western, Bacri joue au cow-boy.
-Fish Tank, d'Andrea Arnold (prix du jury): la jeunesse britannique façon Loach première manière
-Air Doll de Hirozaku Kore-eda: c'est une poupée qui dit oui, oui, oui...
-Mon voisin, mon tueur d'Anne Aghion: un doc sur les tribunaux de proximité au Rwanda
-Precious de Lee Daniels: l'adaptation de Push de Sapphire, un de mes romans fétiches
-L'épine dans le coeur de Michel Gondry: juste parce que faire un doc sur sa tata Suzette, fallait oser
-Antichrist de Lars Von Trier: comment ne pas être curieux...?
-Humpday de Lynn Shelton: deux amis décident de participer à un festival de films porno gays
-I love you Philipp Morris de Glenn Ficarra et John Requa: Carrey et McGregor? Pourquoi pas...
-Les beaux gosses de Riad Satouff: le bédéiste réinvente le teen-movie à la française, un des coups de coeur de beaucoup de journalistes sur place
-Un prophète, de Jacques Audiard: sur le sujet, un conseil: dégotez-vous un dvd de La Commune, une série produite par Canal plus sur le monde des banlieues, on y voit le jeune et extraordinaire Tahar Rahim.
-Manilla de Raya Martin: beaucoup de bruit autour de ce représentant de la nouvelle vague philippine. À surveiller.
-Les chats persans de Bahman Ghobadi: le monde musical underground et clandestin de Téhéran.
-Le roi de l'évasion d'Alain Guiraudie: un gay célibataire et vieillissant retente sa chance du côté hétéro...
-Vincere de Marco Bellochio: on en a finalement peu parlé, mais le film sur les amours clandestines de Mussolini revu au rythme d'un opéra de Verdi est inspirant juste sur le papier
Et bien sûr, le Tarantino...