L'édition paye mal, mais on se rattrape largement sur l'alcool

Publié le 26 mai 2009 par Actualitté
L'étude qui vient de tomber va faire tourner des têtes et voir des éléphants roses... à moins que ce ne soit le pot aux roses qui soit découvert ? Les personnes travaillant dans les médias, l'édition et l'entertainement entreraient dans les secteurs professionnels où l'on boit le plus, avec une moyenne de 44 unités par semaine d'alcool, explique le ministère de la Santé.
On préconise un maximum de 3 à 4 unités pour les hommes et 2 à 3 unités pour les femmes, au quotidien. S'il vous reste encore un peu de force, faites le calcul... Et non seulement on boit, mais c'est la faute des collègues, puisque 29 % des sondés estiment qu'on les force à boire. Le premier verre peut-être, oui...
Près de 1400 personnes ont été interrogées dans le cadre de cette étude menée par YouGov, pour le ministère de la Santé. Selon des chiffres annoncés en février, le nombre de transplantations de foie suite à l'abus d'alcool a augmenté de 61 % depuis 1994.
Parmi les professions les plus à même de contrôler leur consommation, on évoque les enseignants et les chauffeurs professionnels. Cependant, ils consommeraient plus que les recommandations ministérielles. 50 % des membres de l'Éducation nationale surveilleraient leur ingestion d'alcool.
Restent alors les financiers, assureurs et personnes de l'immobilier qui sont à 29 unités d'alcool semaine. Les travailleurs indépendants à 34 unités hebdomadaire.
Message tout à fait officieux du ministère : « Heureusement que les journalistes n'étaient pas invités à répondre. » Ben oui, mais quand on paye mal les employés de l'édition, forcément ils se rattrapent en oubliant...