C’est pourtant simple, mais on n’y pense pas toujours. Quasiment à chaque repas, on se sert d’huile et sans s’en rendre compte on « pollue » plus ou moins les aliments associés mais aussi son organisme.
A l’aide du tableau récapitulatif ci-dessous apprenez à bien répartir votre choix des huiles selon l’utilisation.
Les huiles riches en acides gras saturés : ne doivent pas dépasser 10% des apports caloriques quotidien ; un dépassement de cette dose peut notamment augmenter le risque d’hypercholestérolémie et d’hypertension artérielle,
Les huiles riches en acide gras mono insaturés : interviennent favorablement sur le cholestérol. Il faut opter pour des huiles extra vierges de première pression à froid. L’huile d’olive par exemple contient 77% d’acides gras mono insaturés !
Les huiles riches en acides gras poly insaturés : concernent les huiles riches en oméga-3 et oméga-6, acides gras dont notre organisme à besoin mais ne peut fabriquer. Les oméga-6 sont déjà très présents dans notre alimentation, il s’agit donc de rétablir l’équilibre oméga-3/oméga-6 en privilégiant les huiles riches en acides gras oméga-3 telles qu’indiquées dans le tableau. Attention cependant à ne pas faire chauffer l’huile de colza plus couramment utilisée pour l’assaisonnement.
A savoir : Les oméga-3 jouent un rôle prédominant dans le développement du cerveau du fœtus et du nourrisson, ils améliorent la concentration, réduisent le risque de maladies cardiovasculaires, le risque de dépression, d'anxiété et de changement d'humeur, et diminuent les maladies inflammatoires comme l'arthrite, le psoriasis, l'asthme, la maladie d'Alzheimer et de Parkinson.