Pourtant, on apprend l'arrestation de quatre hommes aujourd'hui, accusés d'avoir tenté un acte terroriste contre deux synagogues dans le quartier du Bronx, un acte qui reflète encore une fois les confrontations et le spectre de violence qui agite les communautés.
En 1989, on se souviendra qu'un journal local avait été victime d'une bombe incendiaire en représailles d'un éditorial publié qui annonçait que tout le monde avait le droit de lire Les versets sataniques de Salman Rushdie. Un groupe d'hommes d'origine palestinienne furieux contre Israël, une fois n'est pas coutume, avait perpétré un autre attentat contre un temple à Riverdale, la veille de Yom Kippour en 2000.
Une escalade de la violence qui aboutit la semaine passée à cette arrestation et dont le livre de Rushdie à l'époque cristallisa les rancoeurs et les haines voilà vingt ans. Depuis les flux migratoires n'ont pas arrangé la situation. Pour le Rabin Avi Weiss, de l'institut de Riverdale, l'arrestation qui a eu lieu a protégé un lieu de culte avant tout. Et selon lui toute attaque perpétrée contre un monument religieux équivaut à une menace contre toutes les maisons du culte.