Tout commence avec cette magnifique déclaration "Girl, you have magic inside you" et sa guitare façon sitar. La formation d’alors, un quartet composé du bassiste Scott Michalski, du batteur Corey Gustafon et du guitariste Larry Ray, privilégie le type d’arrangements des groupes cités plus haut. C’est très orchestré, les guitares sont fuzzées, il y a pas mal de réverb (même si moins que sur The Book Of Spectral, leur précédent opus) et les paroles sont bubblegum, même si la voix de Matthew est loin de tomber dans les travers aigus du genre, et reste étonnamment sobre, voire grave. "A song for someone sometimes" enchaîne et là encore rien à redire. Outrageous Cherry ressemble aussi à ses voisins The Sights ou aux londoniens Bevis Frond.
La pochette, dans la grande tradition des disques à psychotropes, a été réalisée par l’artiste Cary Loren du collectif artistique The Destroy All Monsters. Une sacré bande de hippies, que l’on retrouve sur le single "Saturday afternoon", avec chœurs féminins et tambourins en prime. Du côté des chansons gaies : "See you next time" (et son final Stone Roses), "If you want me"(Beach Boys) ou encore "This evening". D’un autre côté, vous avez les titres psychés et progressifs, plus sombres, comme "Psychic wheels", "Desperate times, desperate measures" ou le cabot "The Orgone Vortex" tout en wah wah.
En Bref : 13 titres d’easy pop façon sixties, éclairés de quelques moments plus rock’n’roll, sous la houlette d’une bande de junkies from Detroit. Et vous aviez raté ça ?
Le Myspace
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