Après 8 ans de déclaration québécoise, déclarer ses impôts en France est un jeu d’enfant.
En effet, au Québec, cet exercice est tellement compliqué que presque tout le monde le fait faire par un comptable. Beaucoup deviennent d’ailleurs comptables à cette occasion car le marché est lucratif. Pour les nouveaux immigrants, perdus dans cette jungle de paperasserie, des services gratuits (ou presque) de déclarations d’impôts sont mis en place, à l’Union française par exemple. Des bénévoles compatissants font le travail à votre place. Il faut le préciser, il y a en fait deux déclarations à faire : celle pour le Québec et celle pour le Canada, d’où une partie de la complexité.
Mais au Québec, on peut avoir un retour d’impôts, d’où l’intérêt de faire faire sa déclaration par une personne compétente. Celle-ci trouvera (ou ne trouvera pas) le petit truc qui te permettra de récupérer un peu de $$$. Le retour d'impôts vient du fait que les impôts sont prélevés à la source, à chaque salaire qui tombe généralement tous les quinze jours, et non tous les mois. Mais les gouvernements, provincial et fédéral, se servent souvent un peu trop, et doivent rembourser ensuite (après avoir fait fructifier l'argent!).
En France, la déclaration arrive pré-remplie dans votre boite aux lettres. Il suffit de relire, vérifier éventuellement, et signer! Le tour est joué. Mais en contrepartie : par de retour d’impôt, seulement un retour du bâton si vous ne faite pas vos devoirs de citoyens!
Quantitativement parlant, le français, comme il se doit, se plaint de tous les impôts qu’il doit payer. Et bien, au Québec aussi, nous payons beaucoup d’impôts, plus encore qu’en France. Je n’avancerai point de chiffres ici car la tâche n’est pas si simple. Mais je pense que peu d’expatriés me contrediront.
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