Roman - 230 pages
Editions Flammarion - août 2006
Traduit du chinois par Constance de Saint-Mont
A Pékin (Beijing), un écrivain sous contrat avec le Parti ne trouve pas l'inspiration pour rédiger un livre à la gloire d'un soldat... Il est bien plus intéressé par les personnages qui l'entourent au quotidien, bien plus inspiré par ces Chinois qu'il croise chaque jour et qui vivent dans l'absurdité d'un pays perdu entre communisme sévère et capitalisme excessif. Alors, il bavarde souvent avec un donneur de sang professionnel sans scrupule qui a monté sa propre entreprise privée de don de sang. Et il écrit des histoires...J'ai cru que j'allais retrouver un roman jubilatoire comme l'était Servir le peuple de Yan Lianke, également interdit en Chine, mais ces Nouilles chinoises n'ont nullement rassasié mon appétît. Je reste sur ma faim, comme Camille, peu accrochée par la forme littéraire, peinant souvent à la lecture. Plusieurs coquilles et erreurs d'orthographe m'ont fait aussi me demander si le livre avait été correctement relu avant parution... Pourtant, les personnages que l'Ecrivain du roman dresse ne manquent pas d'intérêt, souvent surréalistes, au comportement excentrique, inhumain. Un directeur frénétiquement volage, un fossoyeur qui a un rapport incoyable avec les cadavres, un père qui tente chaque jour d'abandonner sa fille, un chien bavard qui tient tête à son maître... Autant d'histoires sous la plume de notre Ecrivain professionnel ; on les lit comme des nouvelles.
Mais on les lit avec distance, sans être conquis.
L'avis de Florent - florent.blog
Un super héros gonflé aux hormones - Le Temps.ch
La critique d'Alexandra Morardet - Arte.tv
Extrait des "Nouilles chinoises" - Les 30 premières pages du roman