La troisième génération, le Kindle DX, monte d'un cran niveau tarifaire, passant à 489 $ pour une capacité de stockage de 3,3 Go. Chez Forrester Research, Ian Foog, analyste pointe cependant que les contraintes pour que la technologie débarque vont poser quelques soucis au cybermarchand. Mais en dépit de l'enthousiasme d'Oprah nombre de commentateurs se demandent dans quelle mesure l'objet pourra efficacement sauver la presse.
Alors que le DX aspire « à reproduire l'imprimé », les journaux en ligne profitent, eux, de la couleur, de la vidéo et de l'audio. La somme de 489 $ représente soudain beaucoup d'argent. Plus qu'une connexion internet à l'année, et à peine moins qu'une offre triple play à laquelle on adjoindrait un abonnement 3G avec une clef.
Dire que la technologie de l'encre électronique s'améliorera est un pléonasme, mais même dans ces conditions, Fogg estime que le DX a plus que sa carte à jouer, notamment dans le domaine des manuels scolaires. Pour la lecture de livres, les iPhone serviront largement en attendant qu'une solution technique soit apportée au hic du réseau sans fil.
L'appétit existe pour ces appareils, si tant est que l'on se fie aux résultats avancés par Waterstone qui distribue le Sony Reader. L'arrivée de Cool-er sur le marché ne pas transfigurer la situation, mais on en attend beaucoup aussi. Quant à Apple, qui va sortir un produit censé combler le gouffre entre le téléphone, le netbook et les lecteurs d'ebooks, on peut s'assurer qu'Oprah devra mettre plus de chaleur encore dans la défense du Kindle...