Lors d'une intervention durant la remise de diplômes à l'université de Yale, Christopher Buckley, lui-même titulaire d'un petit papier que la fac lui avait remis s'est interrogé en public sur les personnes âgées.
S'adressant à la promotion de 2009, l'auteur de best-seller, connu pour ses satires politiques de l'Amérique, a préconisé à ces nouveaux vieux de se montrer souples, parce qu'ils entament désormais leur vie post-universitaire dans le contexte d'une récession mondiale et une diminution du marché de l'emploi.
« Quelle que soit votre opinion de vous-mêmes, vous devrez assurément vous adapter », expliqua-t-il à l'assistance assurant que pour sa seconde intervention dans ce contexte, l'expérience est toujours aussi vivifiante.
Captivé par les conditions météorologiques, qui se montrèrent un instant inquiétantes, Buckley a assuré qu'il n'y avait rien de plus décourageant que de « voir les gens fuir avant que l'on ait fini de parler ». Et dans un discours très drôle, il a expliqué citer régulièrement Twain : « Il est plus drôle mort que mois vivant. »
« Je ne vous ferai pas l'affront de vous appeler “les meilleurs et les plus intelligents” de votre génération. Au lieu de cela, je vous qualifierai de fichtrement brillant et très beau », a-t-il lancé.
On pourra retrouver l'intégralité de son discours à cette adresse, en anglais.