5 phases sociales décryptées

Sandrine parle des 5 phases du futur web social(de Jeremy?). Je trouve intéressant de revenir la-dessus.
1) La phase des relations sociales (Social Relationships): les gens se connectent entre eux et partagent
—> la phase “copains d’avant”, les gens découvrent le site du même nom, saisissent leur dernier diplome, leur dernier job, mettent en ligne quelques détails : photos, livres, quartier. Dans cette phase apparait le besoin de partage avec des gens de mêmes horizons.
2) La phase des fonctions sociales (Social Functionality): les réseaux sociaux prennent l’apparence de systèmes d’exploitation.
—> les internautes ne surfent plus comme avant. Le temps ou ils allaient simplement quelques minutes voir leurs copains sur un site internet est révolu, désormais le site doit leur proposer des jeux, des outils, qui leur permettent de tout faire depuis une page centrale. Finalement c’est la redécouverte d’une page d’accueil façon portail-social.
3) La phase de la colonisation sociale (Social Colonization): toute expérience peut maintenant être « sociale »
—> Les internautes en veulent toujours plus, devenus presque accros à ces outils, ils cherchent les fonctionnalités de mises en relations, de partages, sur tous leurs sites habituels, parfois même sur les sites qui n’ont pas d’intérêt encore à en avoir.
4) La phase du contexte social (Social Context): le contenu est personnalisé et ciblé
—>Nous voilà dans l’ère du contenu propre, du contenu personnalisé, ne s’agit il pas simplement de l’UGC qui apporte beaucoup de valeurs lorsqu’il est à la fois social et ciblé. Les internautes peuvent enfin profiter de contenu 100% (théoriquement) orienté sur leurs sujets.
5) La phase du commerce social (Social Commerce): les communautés définissent les prochains produits et services
—> L’avènement de Spreadshirt, Zlio et autres sites très orientés sur le concept de recommandations, de votes, de partage avec la communauté. Avant la consommation sur internet c’était monsieur ou madame qui avait entendu parlé par un collègue ou une pub TV d’un site internet pour acheter moins cher (même que dans la pub le monsieur se retrouve tout nu sur sa mobilette parcequ’il ne croyait pas sa femme). Ensuite il y a eu l’ère des bookmark, les internautes cherchaient sur internet via leur moteur préféré un mot clé qui les faisait rebondir vers un site et après 1h de vérification sur la confiance envers le site, la cb était de sortie :-)
Désormais l’internaute n’aura plus à chercher réellement, il sera guidé par des publicités sociales, par des contenus personnalisés ou des recommandations d’amis experts, vers LE site qu’il faut pour tel ou tel article. car ce site produit l’article selon ses critères avec ses spcéifications du moment.