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Merell Oxygen Challenge : Magnifiquement dur

Publié le 25 mai 2009 par Pascal Boutreau

De retour de la station du Lioran, dans le Cantal, où je couvrais et courais la première édition du Merell Oxygen Challenge, la nouvelle organisation ASO avec quatre jours de trails ou de VTT pour tous les niveaux.

Je voudrais commencer par remercier Anne et son équipe de Infocimes (Laurence et Laetitia) pour leur accueil et leur gentillesse. Ce fut parfait. A bientôt j'espère sur d'autres courses.

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Le concept de cette nouvelle épreuve avec des courses à la carte et un classement général sur plusieurs distances obligatoires est très (trop ?) ambitieux. Intéressant certes mais tout ça mériterait d’être grandement simplifié car franchement, on finit par s’y perdre. Le terrain de jeu est en revanche exceptionnel. Grandiose. Pfff que la France est belle. On cherche parfois l’exotisme à l’étranger mais il y a vraiment des coins en France qui mériteraient d’être davantage découverts. Enfin, question organisation, rien à redire. Fléchage impeccable, ravitaillements en course copieux et variés, à moins de confondre trail et club Med, difficile de trouver à se plaindre. Et évidemment un immense merci aux 450 bénévoles sans qui comme toujours rien ne serait possible.

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Quid de la course ? Alors, il y a bien longtemps que je n’avais plus eu autant de mal à descendre des marches un lendemain de course (j’écris cette news ce dimanche matin, dans le train qui me ramène à Paris et je n’ose même pas imaginer les courbatures que j’aurai ce soir…). Tous les coureurs sont unanimes pour souligner la difficulté du parcours, quelles que soient les distances (20, 40 ou 75km). Sur le 75 bornes, remporté par Dawa Sherpa devant Thomas Lorblanchet (le frère la triathlète Marion pour les visiteurs onlinetri), les meilleurs ont quand même mis plus de 9h30 de course parcourant la distance à moins de 8km/h de moyenne. Quand on connaît le calibre de ces types, ça situe assez bien le niveau de cette course. Idem sur le 40km, " ma " course. On ne s’est pas embarrassé avec des lacets… Allez hop, droit dans la pente ! Même chose pour les descentes.  Même pas mal... enfin si un p'tit peu quand même...

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Mais quel pied ! Plusieurs fois sur le parcours, je me serais bien arrêté, allongé dans l’herbe pour piquer une tite sieste… mais fallait quand même pas pousser… Même si j’ai multiplié les arrêts photo, je n’étais quand même pas là pour glandouiller. Et puis qui dit arrêt dit redémarrage et vu l’état de mes p’tites jambes à partir de la mi-course, cela risquait fort de poser un problème. Parce que qui dit 2400m de dénivelé positif, dit aussi 2400m de dénivelé négatif… Et quand on est gros comme moi (si, si), les descentes, c’est pas glop… Comme d’habitude sur les trails, c’est dans cet exercice que j’ai le plus souffert, les quadri hurlant à la mort dans chacune des portions descendantes à fort pourcentage.

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D’un point de vue " technique ", question matos, j’avais mes adidas trail qui bizarrement m’ont paru trop grandes (je n’avais pourtant pas eu cette sensation à la Saintélyon). Problème de chaussettes aussi qui glissaient dans la chaussure ce qui explique les quelques échauffements sous la voûte plantaire (mais pas d’ampoule). Ayant préparé cette course un peu (beaucoup) à l’arrache, j’ai pas mal improvisé en achetant même une sorte de camelback sur place et en courant avec ma ceinture porte-gourdes (sans les gourdes car je n’avais pas aimé ce système à la Saintélyon) pour utiliser sa poche et y mettre portable, appareil photo, gels et barres. Eh oui, comme annoncé après le Marathon des Sables, je commence à me mettre aux gels et barres énergétiques. Je ne suis toujours pas certain de l’utilité mais je constate tout de même que sur les rares portions de plat en fin de course, je pouvais encore courir, pas vite certes, mais courir… Ah oui j’allais oublier le résultat… 8h09’ (je partais pour 7 heures mais comme pour tout le monde les estimations ont été très vite revues à la hausse). La place ?… eh bien aucune idée et je m’en fous complètement.

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Et maintenant ? En théorie, après le tri CD de Belfort dans deux semaines (un CD soit 1500m de natation, 40km de vélo et 10km à pied) et le tri du lac des sapins, à Cublize, le 21 juin (un MD soit 3km de natation, 100km de vélo (dur dur le vélo à Cublize), 20km à pied), je suis censé prendre le départ de l’Ultra 6000D à La Plagne, fin juillet. J’ai bien dit " censé ". Ce Merell me fait me poser pas mal de questions. J’y ai pas mal pensé pendant la course, notamment la seconde partie en réalisant qu’il y aurait quand même près de trois fois la distance du jour à couvrir. Car, l’Ultra 6000D, ce sont quand même 110 bornes à se taper pour plus de 4000m de dénivelé positif (et donc vous l’aurez compris, autant de descente). Ne suis-je pas un peu trop gourmand sur ce coup-là ? Sachant qu’il y a à La Plagne, la traditionnelle 6000D (60 bornes pour 3000m de dénivelé +), je vais sérieusement réfléchir à la case que je vais cocher sur le bulletin d’inscription. Ce n’est pas trop la durée probable de l’effort (plus de 20 heures à coup sûr si je vais au bout) qui me fait peur. Comme écrit dans la news précédente, le MDS m’a réellement fait changer d’échelle et les 8 heures de course, au global, m’ont paru passer assez vite. Les 4000m de dénivelé + (l’équivalent du dénivelé des 75 bornes du Merell) étant répartis sur 110km, c’est aussi jouable. Mais une fois encore, ce sont les descentes qui me m’interpellent… Je suis assez joueur certes, mais quand même…

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PS: Bilbo, ravi de t’avoir croisé. Rendez-vous à l’Ironman de Barcelone, en octobre !

Courses sur les 12 derniers mois.- 22 juin 2008 : Ironman (3,8km-180km-42km) de Nice. 28 septembre: Paris-Versailles (16km) le matin puis tri par équipes de Bondoufle l'am. 5 octobre: 10km de Paris-Centre. 12 octobre: 20km de Paris. 19 octobre: Semi de Reims avec Paris-Reims en vélo. 26 octobre: Marseille -Cassis (21km). 16 novembre: Semi de Boulogne. 6 décembre : Saintélyon (Trail nocturne, 69km). 14 décembre : Corrida d’Issy-les-Moulineaux (10km). Mars-avril : Marathon des Sables (205km). 23 mai : Merell Oxygen Challenge (Trail, 40km, +2400m).

Courses à venir (en théorie).- 7 juin : Triathlon CD (1500-40-10) de Belfort. 21 juin : Triathlon MD (3000-100-20) du Lac des Sapins. 25 juillet : Ultra 6000D (trail 110km) ou 6000D (trail 60km) à La Plagne. 4 octobre : Challenge Ironman (3,8km-180km-42km) de Barcelone

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. Un grand bravo aux joueuses de Cambrai, sacrées championnes de France de hockey sur gazon après leur succès en finale 4-2 sur Saint-Germain-en-Laye. Bravo, Caro, Pif et toutes les autres que je ne connais pas autant. Le dernier titre des cambrésiennes remontait à 2005 avec à l'époque une certaine Mamzelle Peg dans les rangs.

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. Voilà c'est fait ! Pour la première fois depuis une éternité, le titre de champion de France de tennis de table a enfin échappé à l'un des "vieux" Mousquetaires. L'honneur de mettre fin à cette domination depuis quasi deux décennies est revenu à Emmanuel Lebesson, vainqueur de Damien Eloi en finale après avoir sorti Christophe Legoût en demie. Cette photo de podium avec les trois Mousquetaires à ses pieds, Lebesson, peut en faire un poster et l'accrocher au-dessus de sa télé ! Une page est tournée. Chez les filles, Li Xue a battu Xian Yi Fang (oui oui je parle bien du Championnat de France...).

. Bravo aussi à Nicolas Hemet, dit Nick the Quick pour sa belle 20e place (1er de sa catégorie d'âge) en 9h32 à l'Ironman de Lanzarote (c'est marrant car c'est exactement le même temps que Dawa Sherpa à Lioran), place qui lui permet d'aller chercher sa qualif pour Hawaii. Nick, super content pour toi ! (tout savoir sur sa course :  http://nicolas-hemet.onlinetri.com


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