Calder... Expo au Centre Georges Pompidou, avec ma fille N°3, l'artiste... 9 ans au compteur et cette fraîcheur qui fait qu'une après-midi entre ballade en scooter dans un Paris ensoleillé, une expo Calder et ses réalisations en fil de fer, une glace - tentative chez Berthillon, objet du désir de la donzelle, mais file d'attente hallucinante... Miss N°3, je la connais par coeur, elle va me demander du fil de fer, pur faire du Calder à la maison... Moins d'enthousiasme pour l'expo adjascente, Kandinsky...
A lors qu'une rétrospective qui retrace l'écolution picturale du Maître, c'est rare, non? Des explosions de couleurs post-Blau Reiter à une plus grande maîtrise des formes dans les années 40. J'aime Kandinsky depuis des années, et son désordre savamment organisé. Revenons à Calder... Le petit cirque de Calder, ces instants de cirque reproduits à partir de matériaux de récupération, le film qu'en a fait l'artiste dasn les années 60 est un régal. Animation image par image. Gros plans. Les personnages prennent vie. Etonnant.
Une semaine où alternent bonnes en mauvaises nouvelles... Où Nietzsche pointe son nez et sa moustache... "Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort"... Ca c'est pour la mise à l'épreuve... "Tu dois devenir l'homme que tu es. Fais ce que toi seul peut faire. Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même"... Ca c'est pour l'action et le combat... Quelques mantras pour aller de l'avant!
Joies simples... Un goûter chez Angelina, à l'initiative du Sieur Emery, dans sa grande croisade pour la réhabilitation du Goûter en adultie... Joies simples pour qui pense qu'Angelina, c'est ce chocolat si épais, ces Mont-Blancs délicieusement écoeurants... Souvenirs d'enfance, salon de thé, charmantes dames devisant, le cou entouré d'un carré Hermes (Brides de Gala pour l'essentiel), jupes longues, serre-têtes et mocassins plats... Sébastien Bauer, le nouveau chef-patissier, a fait ses armes chez Pierre Hermé. Artisan authentique issue d'une ligne de boulangers-patissier alsaciens, il insuffle à la maison Angélina une dynamique nouvelle, une audace sensorielle qui tranche avec les traditionnels porduits maision... L'enjeu: renouveller tout en gardant l'âme de l'endroit. Faire évoluer le territoire de la marque, sans en fondamentalement perturber les racines, ni l'ADN. A ce jeu, les choix vont dans le sens de la déculpabilisation... Saveurs fraîches, fruits, surprises, explosions de goûts, et surtout légèreté... Macaron ou millefeuille parfum mojito, mêlant menthe, ganache au rhum blanc... Sublîme... Fraise et ananas combinés... Petites brioches sans sucre avec fruits rouges... Verrines, saveurs de crèmes légères, fruits et pain perdu... Bouchées au noix de pécan... Plaisir des sens... Sur place ou à emporter! Angelina se développe... Outre une présence forte à Tokyo du côté de Ginza - l'équipe de Sébastien Bauer compte une jeune japonaise, la maison va investir le Petit Trianon en plein coeur du parc du Chateau de Versailles en juin prochain... Marie-Antoinette aurait adoré... ;-)
Un peu de musique... Coeur de Pirate... Béatrice Martin, petite blonde québécoise, distille une pop fraîche et agréable... Télérama n'a pas aimé. Pour faire chier les Inrocks? Intellectualiser? Ou prendre au premier degré? Coeur de Pirate, petit bonheur du mois de mai... A déguster comme un bonbon.
Enjoy!