Salade exotique

Par Vibi

Dans le sud de la Chine, il existe un dicton qui dit: «Si ça a des ailes ou des pattes, c’est que ça se mange». En Chine, la consommation de nourriture exotique et d’espèces sauvages est aussi vieille que le pays lui-même, mais elle est depuis longtemps, réservée aux riches privilégiés. Aujourd’hui par contre, il est illégal même en Chine, de servir certaines espèces rares; malheureusement cela n’en ralenti pas pour autant le commerce. En fait, ce commerce y est de plsu en plus fleurissant, plus la Chine s’enrichie, plus la demande augmente; dans la seule ville de Shanghai, 1000 tonnes de viandes de serpent sont consommées annuellement et cela n’est que la pointe de l’iceberg! Si la Chine avait une capitale de la bizarrerie culinaire, ce serait certainement Nanning, à l’extrême sud-ouest du pays, près des limites du Viet-Nam. Nanning, comme le reste du sud de la Chine est en plein essor, et cet essor nourrit l’appétit de ses habitants pour le rare et l’inusité. Le chien en particulier, est considéré comme très savoureux; on en fait d’ailleurs boucherie sur place, à même les marchés. Et peu importe ce que l’on peut penser de la consommation de viande de chien, elle n’est nullement rare en Chine. En se rappelant que le reste de la planète consomme de l’agneau ou du lapin, sans se préoccuper de la façon dont ils sont abattus, peut-être est-il moins repoussant d’admettre qu’au final, le chien n’étant pas une espèce en danger, la Chine peut bien, tranquillement le consommer. A Nanning, tous mangent exotique et en vantent les mérites: les chauffeurs de taxi, les commerçants, «monsieur et madame tout le monde»; à l’extérieur des restaurants hyper branchés les plaques des voitures affichent le code de provinces éloignées, il existe même un commerce touristique en pleine évolution, basé sur la consommation de viandes rares et parfois même d’espèces menacées. Derrière le rideau de l’illégalité, tout est disponible: cobra, singe, ours, chat, pangolin… plus c’est rare et meilleur c’est! Il serait facile de rejeter de telles habitudes alimentaires en les qualifiant d’inhumaines ou de cruelles; le produit d’une culture qui n’a que peu de respect pour la vie humaine, en aurait évidemment encore moins pour la vie animale. Les Occidentaux sont habituellement élevés, et éduqués dans le respect de cette vie animale, ce qui fait qu’ils trouvent certainement difficile d’expliquer ou d’excuser ce comportement. Et là, réside toute l’explication à ces si grandes différences culturelles. En Occident, on enseigne à un très jeune âge, on endoctrine presque, la notion de l’importance des animaux et de la nature. De nombreuses personnes ne sont-elles pas plus sensibles aux animaux, qu’aux enfants qui meurent de faim dans les pays du tiers-monde? En Chine, il n’existe aucune loyauté de ce genre; la folie de leur consommation de tout ce qui bouge, est en train de décimer la faune de l’Asie du sud. Dans un pays où pour plus de la moitié de la population, la famine n’est pas un mythe mais bien un souvenir vivant, où la destruction de l’environnement n’est encore que très peu comprise, le respect et l’amour de la nature viendra peut-être, mais très possiblement… trop tard.
  • 1½ t. jambon cuit coupé en cubes
  • 4 t. patates douces cuites coupées en cubes
  • ½ ananas frais coupé en cubes
  • 2 branches de céleri grossièrement coupées
  • ⅓ t. abricots séchés hachés
  • ½ t. noix grillées hachées (amandes, pacanes ou autres)
  • ¾ t. mayonnaise
  • 1 c. à table miel
  • ¼ t. jus d’orange fraîchement pressé
  • Zeste d’une orange
  • Pincée de sel
  • Muscade (au goût)
  • Gingembre moulu (au goût)
Dans un bol, bien mélanger la mayonnaise, le miel, le jus et le zeste d’orange, le sel et les épices, jusqu’à homogène et crémeux.
Couvrir et mettre au frigo pendant 1H.
Dans une grande jatte, mettre le reste des ingrédients (sauf les noix), et arroser de la mayonnaise bien fraîche.
Bien touiller et remettre au frigo jusqu’au moment de servir.
Incorporer les noix au moment de servir.
Source : Carolyn Hayes - déclinaison
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