Comment cela vous n'avez pas encore eu vent du phénomène PASSION PIT? Après un premier maxi qui a fait l'unanimité ( Chunk of
change ) c'est au tour du premier album d'être couvert de louanges (méritées). "Manners", tel est son nom, est une collection de tubes pop en puissance, qui sont construit sur le modèle de ces
boules mystères que les collègiens des années 80/90 suçaient dans les cours de récré : à chaque tour de langue une nouvelle couleur ( et je m'arrête là, pour les esprits les plus perturbés...).
Sous des dehors inoffensifs et festifs, les chansons de Michael Angelakos mettent en scène ses travers et ses angoisses intimes, comme si de rien n'était. Il faut dire que le type est un peu
particulier, lui qui encore tout jeune gamin avait eu l'idée, pour séduire la première fillette dont il fut amoureux, de lui ecrire une comédie musicale! "Make light", "Little secrets" et sa
chorale d'enfants ( qui surclasse Mika de la tête et des épaules dans le genre electro festif cartoonesque ) ou encore l'obsédant "The reeling" sont autant de preuves que Passion Pit est à ranger
au rang des consécrations de 2009, un peu comme le furent les MGMT l'an passé. Un premier disque rafraichissant et sautillant, eclectique et sournois sans le dire : méfiez vous toujours de qui
choisi son patronyme à partir d'un vieux film X des années 80 (Passion Pit, justement) et vous propose des sucettes acidulés à longueur de disque : ça sent la perversion artistique, tout ça...
(7,5/10)