Les deux vins commentés ici, s’ils sont originaires de la même région, n’ont pas grand-chose en commun. D’abord une différence d’âge qui a pour conséquence d’offrir des profils aromatiques dissemblables, accentués par le fait qu’ils sont issus de climats différents, bien qu’élaborés, l’un comme l’autre, à partir de raisins de millésimes solaires.
Ravaut Corton 1990
Le commentaire n’est guère différent de celui rédigé, il y a deux mois.
La robe est plutôt bien colorée, de couleur rubis ,avec un liseré de teinte brune au bord du verre, le nez d’intensité moyenne s’ouvrira au fur et à mesure de la dégustation, avec des arômes de griottes bien mûres, de truffes noires d’épices douces, d’humus, de terre, l’entrée en bouche laisse percevoir une belle concentration, avec des arômes de fruits un peu plus noirs (cassis et cerises noires), et toujours ces sensations terriennes, les sensations sont ascendantes, avec une belle présence, et de la plénitude en milieu de bouche, la finale s’étend un peu comme un vague, avec intensité, soulignée par des saveurs complexes (réglisse et truffes), des fruits nets et bien mûrs ( un peu de framboises en plus), une bonne fraîcheur, et une note saline en ultime sensation. Très belle bouteille : Noté : 16,5 Un peu moins de précision dans les définitions aromatiques, que dans la bouteille bue, il y a deux mois
Charlopin Mazy Chambertin 2003
La rode de couleur pourpre est assez profonde, le nez est expressif, avec des arômes de chêne et de café torréfié qui masquent en partie des parfums de cerises bien mûres, et d’épices, al bouche est bien construite, avec une vin qui s’étoffe bien en s’installant dans le palais, les tannins des fruits sont assez raffinés, l’ élevage les durcit un peu ; belle chair bien mûre, dans un milieu de bouche assez riche, la finale, d’une bonne tenue et d’une fraîcheur satisfaisante, avec des fruits gourmands encore un peu dominés par l’élevage. Noté 16,5