Immédiatement alertée, le maire, Joëlle Ceccaldi-Raynaud s'est rendue sur place dès 14 heures, accompagnée de plusieurs adjoints et conseillers municipaux. Elle a passé l'après-midi sur place, pour venir en aide aux victimes. Les employés municipaux ont été mobilisés et une cellule de crise a été mise en place pour organiser l'accueil des familles qui ont été hébergées à l'hotel aux frais de la mairie, la société chargée de la gestion de l'immeuble prenant pour sa part en charge leurs repas d'hier et d'aujourd'hui.
Parmi les familles victimes, certaines sont propriétaires, d'autres locataires de leur appartement. Pour ces dernières, la plupart des logements étaient gérés par la même agence qui se mobilise pour leur trouver des solutions de relogement. Vont alors commencer les démarches auprès des compagnies d'assurance des habitants qui, outre l'indemnisation, doivent prendre en charge le loyer d'un logement de substitution durant la période de réfection des appartements. Le plus souvent, les contrats prévoient, en outre, la prise en charge de quelques nuités à l'hôtel, le temps de trouver un appartement.
Comme beaucoup de Putéoliens, je tiens à faire part de mon émotion et témoigner ma sympathie aux familles qui sont encore sous le choc suite à ce drame. Spontanément, de nombreux habitants sont venus apporter des vêtements -certaines personnes étaient sorties avec presque rien sur le dos- et des jouets pour les enfants, faisant preuve d'une solidarité exemplaire. Même élan de solidarité des lecteurs sur le site du Parisien. La solidarité est une des valeurs fortes dans notre ville. C'est l'affaire de tous. N'hésitez pas à vous manifester auprès de la mairie ou du CCAS si vous pouvez venir en aide à ces familles aujourd'hui démunies.
Christophe Grébert (conseiller municipal MoDem) et Nadine Jeanne (conseillère municipale PS) sont arrivés sur les lieux après 17h. Comme a son habitude, l'élu MoDem s'est employé à communiquer, plustôt que d'apporter de l'aide aux victimes. Trois billets sur son blog et plusieurs messages sur ses différents comptes Twitter, pour simplement déclarer que "nous attendons de la municipalité que tout soit fait pour reloger ces personnes, parmi lesquelles se trouvent des personnes âgées et des enfants."
Il serait cependant indigne et détestable que Christophe Grébert cherche à récupérer ce drame humain aux fins de lancer une nouvelle polémique sur le logement à Puteaux, comme il l'a déjà fait fait l'année dernière suite à la destruction d'un appartement dans un incendie à l'angle de la rur Parmentier et de la rue Gherard. Espérons, cette fois-ci, que la dignité et le respect des victimes prévaudront.