Nantes est déjà loin derrière moi. Sage dans le Corail omnibus qui nous mène à Paris (on arrive à la gare de La Loupe), ma fidèle valise à roulettes emporte avec elle une bouteille de Pur Raisin (ce soir, je trinque avec une amie enceinte, alors je m’adapte !) et des crevettes fraîches. Je reviendrai dans quinze jours à Nantes pour un événement de taille : une nouvelle création de la troupe Royal de Luxe (les 5, 6 et 7 juin), qui marquera le début des festivités d’Estuaire 2009 (jusqu’au 16 août). Il y sera question d’une géante qui sombra dans le Titanic…
J’étais déjà allée à la première édition, il y a deux ans, où l’on avait découvert en famille l’éléphant géant sorti frais émoulu de la nef des Machines de l’Ile, sur le site des anciens chantiers navals. Redevenus enfants, nous avions même fait un tour sur ce pachyderme de 12 mètres de haut et de 40 tonnes d’acier et de bois.
Une partie des œuvres d’art contemporain disséminées le long de l’estuaire de la Loire en 2007 seront encore visibles cet été, en croisière : le voilier d’Erwin Wurm, plié sur l’écluse du canal de la Martinière, le jet d’eau de 20 m de Jepp Hein, à Couëron… En attendant cette belle mise en scène, cap vers la Seine !
Photo : L’éléphant des Machines de l’Ile, à Nantes, créé par François Delarozière et Pierre Orefice, acolytes de la troupe Royal de Luxe, qui sera dans 15 jours sur le devant de la scène… enfin, de la Loire, plutôt.