Paru le 2009-05-24 13:28:00
Angleterre - L’agence Associated Press indique les résultats des travaux de chercheurs du Kings College de Londres sur le bénéfice d’une retraite prise plus tard quant aux risques de survenue de la maladie d’Alzheimer.
Pour l’équipe des Dr Powell et Lovestone, travailler plus longtemps a des effets bénéfiques sur la stimulation du cerveau au point de retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer. L’étude a porté sur plus de 1300 Britanniques atteints de démence sénile. Leur éducation, leur emploi et l’âge de leur prise de retraite ont notamment été vérifiés.
Les chercheurs ont constaté que ceux qui avaient continué à travailler au-delà de l’âge moyen de départ à la retraite avaient développé la maladie d’Alzheimer plus tard que ceux qui avaient pris leur retraite tôt. Ils évaluent qu’une année de travail de plus entraînerait un retard de six semaines dans l’apparition des premiers symptômes de la maladie.
Le Dr Powell parle de "réserve cognitive", les connaissances et le savoir-faire accumulés tout au long de la vie deviennent un "capital" contre les symptômes et pathologies liés à l’âge. Le Dr Lovestone reconnaît que les médecins ne comprennent toujours pas complètement comment retarder ou prévenir la démence.
Maintenir des activités intellectuelles, physiques et sociales régulières, quel que soit l’âge, est donc plus que bénéfique pour la santé, et encore plus dans les cas de retraite précoce. L’âge moyen de la retraite en France est en dessous de 60 ans.