Cette initiative a crée la polémique : devoir de mémoire ou opération de communication? Certains artistes ont exigés des sommes faramineuses afin de venir restaurer leur oeuvre de l'époque, d'autres jouent les divas, comme Dimitri Vrubel, l'auteur du célèbre "baiser de la honte", le fameux baiser fraternel échangé par Léonid Brejnev et Erich Honecker. Il refuserait de reproduire le Bruderkuss à l'identique et hésiterait à remplacer les protagonistes historiques par Poutine et Obama... Mais il n'en sera rien, bien heureusement. Revenu sur sa proposition, il a finalement accepté, comme la plupart des auteurs des fresques, de reproduire à l'identique. Et les exigences financières ont été rejeté.
On reverra donc cette partie du mur, témoin de la spontanéité artistique qui a suivi ce grand moment historique.
La Liberté enchaînée, de Luciano Castelli, 1990.
(François Bouchon/Le Figaro)