La première à faire feu depuis l'UMP fut Michèle Alliot-Marie. On s'en souvient hier, elle demandait des précisions sur les mesures envisagées par X-Man, mais avançait également que les portiques ne l'avaient pas convaincue. « Tout le monde est concerné par la sécurité à l'école. Ce qui sera proposé devra être réalisable », tente-t-elle de glisser pour lisser un peu la situation.
Côté parents d'élèves et syndicats, on a fait son devoir, contester : « Ce sont des fausses réponses qui ne traitent aucun des vrais problèmes auxquels on peut être confronté dans les établissements », affirme Gérard Aschieri du FSU, quand la FCPE y voit « un remède pire que le mal ».
Mieux, chez l'UNL, on considère que ces propositions ne font que « stigmatiser et culpabiliser les parents et les jeunes ». Le communiqué commun diffusé avec la FCPE rappelle également que « les suppressions de postes dans les établissements scolaires ne permettent pas un encadrement suffisant pour mettre en place éducation et prévention de la violence ». Petit tacle en passant...
Alors heureusement que le député Estrosi est intervenu pour calmer les esprits et abonder largement dans le sens du ministre en proposant des sanctions fortes.
Et pour rester dans le petit monde politique, aujourd'hui, c'est François Bayrou qui devance le PS, lors d'une conférence du MoDem. Florilège de constats, rapportés par l'AFP :
« L'éducation, ça n'est pas la loi du plus fort, l'éducation, c'est la loi du plus juste. »
« Ils ne le disent pas pour le faire, ils le disent parce qu'ils croient que ça va leur rapporter des voix dans quinze jours. C'est une posture électorale. »
« On a complètement abandonné l'idée même de ce que c'est que l'éducation. »
Quant à Allègre à la Recherche, voilà de futures « vagues de désarroi à l'intérieur de la communauté des chercheurs, parce que la France est un pays qui considère que la recherche a un sens en soi, et qu'elle ne se justifie pas uniquement par la soumission aux impératifs de la technologie et de l'industrie. »