Nouvelles de l'écrivain et de sa plume...

Publié le 24 mai 2009 par Sarah Oling

Réflexe de journaliste... Dire "je", me mettre en scène, m'est toujours un exercice difficile. Mais après tout, ces sites que nous créons, ces outils de reliance modernes, ces petites bulles que nous lançons au vent virtuel, ne sont pas que purs sujets métaphysiques... Ils nous servent également à parler de nous, sans que ce "nous" devienne un culte du "moi". Mais c'est pourtant  bien de moi et uniquement de moi dont il s'agit dans ce court billet matinal.
 Un dimanche à la promesse étouffante, ma fenêtre donnant sur le parc de la Tête d'Or, d'où s'échappent des cris, hurlements, feulements et autres babillages d'animaux tout proches. Mes deux fauves, plus discrets, se sont échoués à l'ombre de la terrasse, me laissant seule avec mon clavier. Enfin!
Oui, enfin! Parce que je repars en pays imaginaire, retrouvant un manuscrit en chantier, après plus d'un an consacré à d'autres aventures littéraires. Mathias et son royaume, la Confrérie des Tailleurs de Pierre à laquelle il va être confronté, Saint Jean, genèse de son voyage initiatique et tous les personnages qui s'agitent déjà dans ma tête,  m'attendent, impatients que je leur prête forme et vigueur.
Mon quatrième roman, Katãkali! édité par les Editions Samsãra, va voir le jour dans quelques semaines, avant fin juin 2009. Un autre projet, sous forme de ballades lyonnaises, courtes  histoires dans un univers onirique, est en phase d'"habillage de lumière" , grâce à ma rencontre avec un photographe talentueux, Patrick Ageneau. J'ai également achevé ces jours-ci la préparation d'un livre comprenant les entretiens des personnalités marquantes que j'ai interviewées au cours de mon métier de journaliste radio. Ces personnalités sont du monde politique, philosophique, je peux citer, entre tant d'autres, l'actuel Sénateur Maire de Lyon, Gérard Collomb, qui me fait d'ailleurs l'honneur de  préfacer ce livre. 
Tous ces chantiers d'écriture me conduisent vers Vous, vous qui êtes la source et la récompense de ces heures de solitudes devant un clavier. Sans lecteurs pour nous accueillir après cette longue route, que serions-nous?