Est-ce le passé de Nantes attaché au commerce triangulaire ? Est-ce un effet de la structure de la ville ou des senteurs qui la traversent ?... Lorsque je marche dans Nantes, j’ai toujours l’impression de croiser au gré de différents comptoirs.
Du côté de la gare et du
jardin des Plantes d’où exhalent les grandes fleurs tropicales, du côté du château des Ducs de Bretagne
autour duquel semble serpenter cet extrait de « douceur angevine » dont parle Joachim, autour de l’ex Usine Lu rebaptisée « Lieu
Unique », champ d’expérimentation où l’hétéroclite « Grenier du Siècle » couve ses œufs étranges appelés à éclore en 2100, dans le lacis des rues piétonnes de Scribe et de Crébillon, ouvertes sur le Passage Pommeraye, retentissant des pas pressés claquant sur le bois,
autour de la zone du théâtre Graslin, avec ses marches et son « look-out », du côté de la Loire, vers le petit port de Trentemoult, bande
annonce du « Sud Loire », sur l’île de Versaille du côté de l’Erdre et des sentiers qui longent jusqu’aux facultés et offrent des
perspectives de pelouse anglaise...