Magazine Science & vie

Aider les associations à combattre les trafics de chiens

Publié le 24 mai 2009 par Maaxtal

Ces trafics sont l'oeuvre de personnes malfaisantes,provenant de l'europe de l'Est.Je l'affirme car je suis sur place et je vois comment cela fonctionne.

Commeje disais hier encore,cela cessera quand les responsables de ces pays prendront des sanctions,premièrement contre les traficants eux mêmes(ici un meurtrier prend un mois de prison,imaginez pour le reste),secondo contre les services des douanes (fortement laxistes sur le sujet moyennant finance)et tercio contre les vétérinaires et les services veterinaires (comme les douaniers).Cela se fera qu'au prix d'appliquer les lois de la même manière dans tous ces pays!

Depuis plusieurs mois, un étrange trafic semble s'être installé dans le quartier de la Gare Saint-Lazare de la capitale. Des chiots sont vendus sous les manteaux par des roumains, en pleine rue. Egalement utilisés pour amadouer et émouvoir les passants pour optimiser la manche, certains - principalement des mâles, les femelles étant réservées à la reproduction - sont cédés pour un prix compris entre 300 et 1200 euros.

Eros, le petit chiot croisé malinois dont les caméras de l'émission 30 Millions d'Amis ont suivi les péripéties lors de l'émission du samedi 25 avril 2009, fait partie des nombreux bébés chiens revendus sous le manteau dans certains quartiers de Paris. A l'heure où vous lisez cet article, Eros a trouvé refuge dans une famille d'accueil du Nord de la France possédant une grande propriété. Après avoir été acheté illégalement à ses éleveurs roumains par un journaliste de 30 Millions d'Amis en partenariat avec l'Association Stéphane Lamart - ce afin de prouver l'existence d'un trafic - Eros devrait connaître un avenir paisible et rempli d'attention.

S'il est vrai que certains commissariats parisiens ont pris conscience du risque que représentent de tels trafics, la plupart "laissent faire" et préfèrent fermer les yeux. Une situation fortement décriée par les associations de défenses animales et les services vétérinaires.

"C'est difficile pour un touriste ou un passant de comprendre qu'en achetant ces chiots, il n'accomplit pas une bonne action", explique le Dr Kim Shau, vétérinaire dans le 8ème arrondissement de la capitale. "Ils sont si mignons, si attendrissants, on a l'impression de les sauver. En fait, on ne fait qu'une seule chose : alimenter ce trafic. Le jour où il n'y aura plus de demande, l'offre cessera d'elle-même."

De son côté, maître Patrice Grillon, avocat auprès de plusieurs associations de défense animale, souligne le vide juridique entourant la condition de l'animal : "On reconnaît certes qu'un animal puisse être victime de maltraitance, qu'il est un être vivant sensible, mais juridiquement, ses statuts sont les mêmes que ceux d'une table de chevet..." D'où l'impossibilité d'arrêter les propriétaires des chiots revendus à la sauvette dans les rues parisiennes. Et l'avocat d'ajouter : "Rien n'interdit aux trafiquants, de se balader avec un, deux voire trois chiens. Il n'est interdit à personne d'avoir un animal."

Les origines de ces chiots restent mystérieuses. La plupart sont vendus munis d'un passeport vétérinaire, souvent roumain, affichant des vaccinations à jour et la date de naissance de l'animal mais sur lequel pèse de lourds soupçons quant à l'authenticité du prétendu document officiel. "Sur n'importe quel passeport vétérinaire, il y a un numéro qui est généralement le même numéro que celui de la puce ou du tatouage de l'animal, et le cachet du cabinet vétérinaire qui a fait les vaccinations est systématiquement contresigné par le praticien auteur de l'intervention", explique le docteur Kim Shau.

Mais le praticien de mettre en garde : "Rien, absolument rien, ne garanti son authenticité et par conséquent que ces animaux ont effectivement été immunisés. Ils peuvent être porteurs de maladies qui ne sont pas encore déclarées. Il y a pire : la France est exempte de rage, mais c'est loin d'être le cas d'autres pays, même en Europe. Acheter ces chiots c'est prendre un risque de santé publique."

Lors de l'achat d'Eros, son carnet de santé ne comportait ni numéro, ni signature. Impossible de déterminer précisément d'où il provient ni s'il s'agit ou non d'un faux. Par ailleurs, "Ce chiot a été vendu comme étant un animal âgé d'au moins 5 mois, reprend le Dr Shau, mais tout dans son comportement et sa taille démontre qu'il n'a certainement pas cet âge-là. Il est bien plus jeune et a sans doute été totalement désociabilisé. En grandissant ses animaux risques de présenter des troubles du comportement: phobies,  tranquillité excessive, prostration, indifférence aux jeux." A chacun d'observer la plus extrême vigilance.

La Fondation 30 Millions d'Amis a sollicité à de nombreuses reprises le pôle protection de santé animale de la Direction des Services Vétérinaires français afin de recueillir la position de cette authorité sur ce commerce illégal et connaître les mesures - si mesures il y a - mises en place pour le stopper.

Ces sollicitations sont malheureusement restées sans réponse.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Maaxtal 294 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine