Le film Slumdog Millionaire - Une émotion qui éclabousse et réveille

Publié le 24 mai 2009 par Stephanesagas
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Slumdog Millionaire’

8 Oscars – 4 Golden Globes

un film de Dany Boyle, adaptation britannique du livre de Vikas Swarup ‘Les fabuleuses aventures d’un indien malchanceux qui devint millionnaire’

Dev Patel dans le rôle de Jamal Malik et Freda Pinto dans le rôle de Latika

http://www.slumdogmillionaire-lefilm.com/

Certains grands films portent en eux la marque noble d’être universels. D’abord par les sentiments forts qu’ils mettent en valeur et qui nous concernent tous, frères et sœurs en humanité. Ensuite, par la défense d’un peuple ou de personnes atteintes dans leur dignité.

A la volée quelques titres me viennent à l’esprit :

Gandhi’, ‘Danse avec les loups’, ‘Va, vis et deviens’ (que j’ai vu 3 jours de suite)…

Et aujourd’hui ‘Slumdog Millionaire’.

Un film qui nous prend à parti avec force, intensité et violence dès le début.

Pour jouer avec le spectateur ?

Nous ne sommes pas dans un film commercial !

Simplement, parce que le metteur en scène, Dany Boyle, nous embarque au travers de ce film, pour nous faire passer par le crible de tous les sentiments joyeux et douloureux, que nous sommes à même de rencontrer dans notre vie.

C’est dans un suspens très tendu que le film se déroule. Un jeune homme de 18 ans Jamal Malik, orphelin, issu des taudis de Mumbai (anciennement Bombay), est en passe de gagner la somme faramineuse de 20 millions de roupies, lors de la version indienne de la fameuse émission ‘Qui veut gagner des millions ?’.

Au sommet d’une victoire historique devenant un événement national où tout le peuple indien est suspendu, Jamal Malik est arrêté par la police pour soupçon de tricherie.

Un humble, un petit (comme dirait l’Abbé Pierre), dont la mère est morte dans une rixe car on voulait en découdre avec les intouchables…doit-il mériter d’accéder au sommet d’un jeu, où les gens de la haute société indienne n’y sont pas parvenus ?

Les évènements de sa vie, parcours d’un enfant de la rue, participeront-ils, à le sauver d’un odieux traquenard dont il est la victime ?

Désormais, pour les films de Bollywood, le recours à des familles aux situations plus que fortunées pour mettre en scène les mélodrames qu’ils veulent exprimer, paraitront-ils un tant soi peu exagérés.

J’ose espérer que ce film fera école, auprès des cinéastes, non seulement indien, mais du monde, pour nous offrir désormais un cinéma plus sincère et riche en humanité…

Les prix reçus, couronnant la qualité exceptionnelle de ce film si humain, semblent l’espérer.

Ce film qui est sorti en janvier, reste le coup de cœur de bien des cinémas, 4 mois après.

Crédit : Ishika Mohan et le web…