De ceux là, nous vient l’inspiration.
De ceux-là, nous apprenons à penser.
De ceux-là, nous apprenons à douter. Mais aussi à croire.
De ceux-là, nous apprenons à lire le monde, à le délier aussi.
A ceux-là, nous tenons, tant ils nous tiennent en vie.
Ces livres que nous lisons, que nous aimons sont tous, par essence, dans le fond comme dans la forme – par le rapport qu’ils entretiennent à la langue, enracinée dans le vivant –, subversifs.
Ce texte, rédigé à la suite de la perquisition de la bibliothèque de Julien Coupat, a été envoyé à la presse, il est à l'initiative de la Maison des Ecrivains et de la Littérature (MEL). Ainsi, pour dénoncer le délit de lecture dont est accusé Julien Coupat, nous entendons ouvertement déballer nos bibliothèques, à l’instar de Walter Benjamin.