Nick Carraway - Blogueur associé | Vendredi 22 Mai 2009 à 13:05
Comment faire descendre Bayrou ? Enigme irrésolue pour l'UMP depuis le second tour de la présidentielle, casse-tête insoluble pour le PS. La majorité, en voulant isoler le troisième homme de la
présidentielle, l'a renforcé. A un point tel qu'il n'y a qu'une alternative pour l'abattre : la mort ou la souillure. François Bayrou, c'est le mystère scientifique de la vie politique française.
Comment un député et conseiller municipal, tout président de parti qu'il est, battu pour la deuxième fois à une élection présidentielle, dont l'électorat s'effrite à longueur de scrutin, lâché par
les élus qu'il croyait être ses amis, et dont les ambitions présidentielles s'ébruitent à longueur d'articles et de lapsus, fait-il pour conserver intacte sa puissance audimétrique ? J'en connais à
l'Elysée qui doivent ravaler chaque jour que Dieu fait leur haine renfrognée : malgré tous les coups de boutoir, le charançon béarnais est bien difficile à écrabouiller. Diantre.
Les ruses du gibier Bayrou
Pourtant, l'UMP n'y va pas de main morte depuis deux ans. A la manière des clubs de foot approchant dans les vestiaires les joueurs-clés de l'équipe adverse avant le match avec de juteux contrats
sous le bras, Nicolas Sarkozy a pris le parti d'arracher à François Bayrou le bloc le moins solidaire de feue la vieille UDF. Sans doute est-ce là l'avantage d'être ami avec le grand patron d'LVMH
: lorsqu'on parle maroquinerie gouvernementale, on est gage de sérieux. Et voici que, main par la main, la farandole d'anciens soutiens bayrouistes, dont tous ont voté en janvier 2006 au congrès de
Lyon le principe de l'indépendance vis-à-vis de l'UMP, acte fondateur de la stratégie présidentielle du ni-ni (ou du et-et, c'est une question de point de vue), ont tourné talons et retourné veste
pour s'en aller bras dessus, bras dessous, avec une majorité leur faisant les yeux doux : « Reviens à la maison, chérie, c'est pas grave, je te pardonne, et je t'offrirai même un cadeau ».
Cela ne suffisant pas, l'UMP s'est mis en tête de poursuivre la destruction de la vieille grand-mère centriste : Jean Arthuis et Hervé de Charette faisant planer le spectre d'une renaissance de
l'UDF, dont l'un possède apparemment le nom, Michel Mercier titillé par des envies gouvernementales ; tout est fait, ou presque, pour déshabiller Bayrou.
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Article à lire dans sa totalité, j'aime beaucoup.
POUR LES EUROPEENNES IL FAUT VOTER MODEM POUR FAIRE BARRAGE A L'UMP ET A LA POLITIQUE DE NICOLAS SARKOZY. IL FAUT AIDER LE PARTI DE FRANCOIS BAYROU -
IL FAUT UN REEL CONTRE POUVOIR