Le nouveau face à face entre la FIA et la FOTA n'a été qu'un coup de glaive dans
l'eau. Les deux parties, qui ont débattu plus de trois heures vendredi à Monaco, ne sont toujours pas parvenues à se mettre d'accord sur la règlementation du championnat 2010, qui ne plait à
personne, sauf à la Fédération...
Pour des raisons familiales, vendredi dernier, le président de Ferrari, Luca di Montezemolo, qui n'a pu participer à une première rencontre, a hier mené les négociations face à
son homologue de la Fédération Internationale de l'Automobile, Max Mosley. « Ce fut une réunion longue mais constructive. » a déclaré l'italien, dès sa sortie de l'Automobile Club de
Monaco, qui hébergeait les débats. « La FOTA se réunira à nouveau demain avant de rencontrer la FIA. »
« Nous voulons que la Formule 1 reste la Formule 1, qu'elle ne soit pas constamment remise en question par des changements qui peuvent semer la confusion chez les fans et tous les autres, qu'il
y ait une stabilité et que le travail réalisé ces deux prochaines années nous permette d'arriver à une solution pour réduire un peu plus les coûts. » a ajouté le président de la Formula One
Team Association (association des écuries de F1).
Max Mosley, lui, s'est montré optimiste en disant aussi que « ce fut une réunion constructive. » Mais il est resté réaliste : « Nous rencontrons les mêmes
problèmes, mais j'espère que nous trouverons bientôt un accord. »
Le climat semble donc à l'apaisement mais le temps presse : les inscriptions pour le championnat 2010 sont ouvertes depuis vendredi minuit et les écuries ont jusqu'au 29 mai pour faire acte de leur
candidature. Il n'y aura pas de délai supplémentaire. Si aucun compromis n'est trouvé à cette date, les écuries dissidentes, à savoir Ferrari, Renault, Toyota, Toro Rosso et Red Bull
mettront-elles leur menace à exécution ?...
A suivre très prochainement !