Paru le 2009-05-23 20:54:00
Hong Kong - Vendredi 15 mai, l'Organisation maritime internationale (OMI) a adopté une première convention sur le démantèlement des navires de commerce, afin de le rendre plus propre et moins dangereux. Un texte décevant pour de nombreux groupes de protection de l'environnement.
La première convention internationale sur le recyclage des navires prévoit que les armateurs fournissent au chantier une liste de tous les produits dangereux que contiennent les bateaux avant leur destruction.
Bien que l'exportation de déchets dangereux à destination des pays en voie de développement soit interdite, c'est au Bangladesh, en Inde et au Pakistan que sont réalisés la plupart des démantèlements de navires. Des pays où il n'existe aucune protection pour les travailleurs comme pour l'environnement.
Selon certaines ONG, cette convention n'est absolument pas satisfaisante. "Cet accord n'empêchera aucun navire d'être exporté et démantelé sur les plages d'Inde, du Bangladesh ou du Pakistan" déplore Ingvild Jenssen, de l'organisation européenne Platform on Shipbreaking. C'est une interdiction de démantèlement sur les plages qui, selon les groupes de protection de l'environnement, aurait dû être mise en place progressivement.