Le sort de Lucy, éléphante du zoo d'Edmonton, émeut des auteurs

Quand un écrivain n'a rien à écrire, à quoi peut-il consacrer son temps ? Une noble cause va sans dire, mais encore faut-il, en ce siècle moribond, trouver la sienne. Et il se trouve justement qu'à Edmonton, une éléphante d'Asie nommée Lucy a fourni à une quarantaine d'auteurs le motif de leur vindicte.
Edmonton, c'est une ville de l'Alberta où le record de température pour un mois de juillet
fut 34,4° et de - 48,3 pour décembre. Autant dire qu'on s'y caille les miches et qu'en absence de lainage fourni, l'éléphante n'est peut-être pas à sa place dans le zoo de la ville.
Avec Margaret Atwood en tête, les auteurs canadiens ont pris leur plus belle plume pour que Lucy soit déplacée vers un autre zoo, réclamant qu'elle soit emmenée vers un endroit plus convenable.
Lucy, pensionnaire atypique
Mais le zoo ne l'entend pas de cette oreille : pour lui, il vaut mieux que Lucy reste là où elle se trouve plutôt que de déménager. Agée de 30 ans, ce voyage pourrait lui faire plus de mal que de bien. « C'est en contradiction flagrante avec tout ce que la science nous apprend au sujet des éléphants », s'indigne Elizabeth Abbott. Et l'organisation ZooCheck, chargée de la défense des animaux ajoute que l'intéressée a reçu plusieurs fois des soins et tomba malade à de nombreuses reprises.
La dernière en date est une dent qui est mal placée et la gêne pour respirer...
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