Nous sommes ici, notons-le bien, en plein dans la stratégie américaine défendue, dès 1997 dans Le Grand Échiquier, par celui qui est aujourd’hui le conseiller informel de Barack Obama en politique étrangère, Zbigniew Brzezinski. Sa théorie, lit-on dans Wikipédia, "se base sur l’idée que l’amélioration du monde et sa stabilité dépendent du maintien de l’hégémonie américaine. Toute puissance concurrente est dès lors considérée comme une menace pour la stabilité mondiale.
Son unique but est de maintenir et développer l’hégémonie des États Unis d’Amérique dans le monde. (...)
Contrairement à l’unilatéralisme du président George W. Bush, il est plutôt pro-européen, dans la mesure où selon lui le leadership américain, qui seul pourrait sauver le monde du chaos, ne peut être pleinement réalisé et atteindre ses objectifs qu’en coopérant avec l’Europe.
Selon ses propres mots : «Sans l’Europe, l’Amérique est encore prépondérante mais pas omnipotente, alors que sans l’Amérique, l’Europe est riche mais impuissante.» Il voit dans l’alliance USA-Europe un axe qui permettrait à chacune des parties de devenir plus puissante tout en ayant un impact plus fort sur la paix et le développement dans le monde."
Voici justement un décryptage du Grand Echiquier par l’essayiste Michael Ruppert (sous-titré en français) :
Ruppert lit Brzezinski : The Grand Chessboard par Gumpos
Lires la suite sur AgoraVox
Vu sur FDesouche